mardi 23 septembre 2008

De la conchyliologie à la mycologie (1)

La cueillette des champignons ou la traque des coquillages participant d'une addiction proche, et la saison s'y prêtant, voici quelques hôtes des forêts rhônes-alpines.

A tout seigneur tout honneur, le fameux Cèpe de Bordeaux (Boletus edulis) promène son pied obèse et son chapeau brun dans quasiment toutes les régions de France. Les vers et les limaces l'attaquent vite; il n'est jamais meilleur qu'ainsi, au stade de petit bouchon, émergeant juste de l'humus.




Bien moins réputé, l'Armillaire couleur de miel (Armillariella mellea), meilleur comestible qu'il n'y paraît (surtout ainsi cuisiné) à condition de le cueillir bien jeune et d'éliminer le pied, présente le double avantage d'être à la fois abondant et délaissé, évitant bien des retours bredouilles.

On la dit comestible, y compris crue : à défaut d'être appétissante, la Trémelle gélatineuse (Pseudohydnum gelatinosum), tremblotante comme un vieux pudding, est au moins photogénique.

Enfin, sans doute le plus célèbre des champignons : l'Amanite tue-mouches (Amanita muscaria) doit son nom à la muscarine qu'elle contient, poison violent pour les insectes et substance hallucinogène pour les humains. Elle est en revanche inoffensive pour les Schtroumpfs.

A suivre...

Aucun commentaire: